Besoin d’aide

Nous sommes là pour toi

Nous sommes là pour toi

Nous sommes conscientes que demander de l’aide peut parfois s’avérer difficile. Nous savons aussi qu’entreprendre une démarche suscite son lot d’émotions. Nous souhaitons te rassurer que tu ne seras pas seule dans ce processus.

Selon tes besoins, nous pouvons t’offrir du soutien de diverses manières.

Si tu souhaites venir en aide à une victime, il y a des actions simples et rapides qui peuvent te permettre de répondre de manière adéquate aux besoins d’une personne qui te dévoile une situation d’agression sexuelle.

Voici un outil sur les attitudes aidantes à adopter lorsqu’on reçoit un dévoilement.

Dans l’éventualité où vous parvenez difficilement à prendre une distance émotive par rapport au récit de la victime et aux événements vécus, n’hésitez pas à trouver appui auprès de professionnels spécialisés dans l’aide aux victimes d’agression sexuelle.

Les réactions aidantes et nuisibles proviennent du Guide d’information à l’intention des victimes d’agression sexuelle, p.32-33. (Tiré du guide d’accompagnement pour le document vidéo «J’appelle pas ça de l’amour…», Université Laval, 1994,  adapté par Chantal Dubois du CALACS des Laurentides.)

Cet autre outil d’intervention est une démarche en cinq étapes susceptibles d’alimenter toute personne désirant venir en aide à une victime.

1. Croire ce qu’elle ou qu’il raconte

  • Il est important de dire à la personne qui nous dit être victime d’agression sexuelle que nous la croyons, étant donné que de nombreuses victimes ne sont malheureusement pas crues.
  • Ne pas présumer que les victimes inventent les agressions sexuelles pour se venger de quelqu’un ou pour avoir de l’attention.
  • Au contraire, la plupart des victimes sont enfermées dans le piège du silence et la peur de ne pas être crues est la principale barrière qui les incite à garder secret l’événement.

2. Rassurer la personne sur sa non-responsabilité

  • Un sentiment de culpabilité et une impression de responsabilité s’installent chez la majorité des personnes ayant vécu une agression à caractère sexuel.
  • Ce sentiment de responsabilité est fortement renforcé par l’agresseur et par les préjugés véhiculés dans la société.
  • Il importe donc de rappeler à la personne que seul l’agresseur est responsable des gestes posés.

3. Lui permettre d’exprimer ses émotions

  • Des sentiments de colère, de honte, de culpabilité, de rejet, la peur de représailles, de ne pas être crue, d’être jugée, etc. peuvent être vécus par la personne.
  • Il est essentiel d’encourager celle-ci à nommer les émotions ressenties.  Cela permettra de faire diminuer la tension et de l’aider à voir plus clair dans ce qui s’est passé.

4. La ou le valider dans ce qu’elle ou il exprimer

  • Ce n’est pas tout de nommer ses émotions.  Le mieux-être viendra dans la mesure où la personne qui reçoit la confidence saura accueillir et valider ce qu’elle a entendu.
  • Cela fera du bien à la victime d’entendre : « Tu as le droit de te sentir ainsi, ce que tu ressens est normal ».

5. L’informer des ressources disponibles

  • Par la suite, la personne qui a reçu la confidence servira d’intermédiaire entre la victime et une intervenante ou un intervenant qui sera en mesure de lui offrir de l’aide.
  • À la fin de l’intervention, la personne-ressource devrait être en mesure de savoir si l’agression sexuelle perdure et si la victime a des idées suicidaires.

Source : LA PASSERELLE. As-tu 5 minutes?, Imprimerie F.L. Chicoine, St-Germaine-de-Grantham, Canada, 1998, 16 pages.

N’hésite pas à nous contacter. Nous sommes là pour répondre à tes questions.

 

 

 

Conformément à l’article 3.1 de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, la collective du CALACS du Saguenay nomme Joannie Dionne, responsable des ressources humaines (intérim) et Christine Tremblay, coordonnatrice clinique, à titre de Responsable de la protection des renseignements personnels (RPRP).