
Nous sommes là pour toi
Nous sommes conscientes que demander de l’aide peut parfois s’avérer difficile. Nous savons aussi qu’entreprendre une démarche suscite son lot d’émotions. Nous souhaitons te rassurer que tu ne seras pas seule dans ce processus.
Selon tes besoins, nous pouvons t’offrir du soutien de diverses manières.
Femmes* adultes
Nous pouvons t’aider grâce à nos services:
- L’intervention téléphonique
Si tu as besoin de support ou que tu souhaites avoir de plus amples informations concernant les agressions à caractère sexuel, tu peux téléphoner au CALACS du Saguenay pour parler à une intervenante.
- L’intervention individuelle
Les suivis d’intervention individuelle se font sur une base volontaire et sont confidentiels. Ils s’échelonnent sur environ 10 rencontres. L’intervenante travaille spécifiquement sur les conséquences des agressions à caractère sexuel.
- L’intervention de groupe
L’intervention de groupe permet aux femmes de sortir de leur isolement, de briser le silence qui entoure un tel crime. Chaque participante joue un rôle actif et travaille à diminuer les conséquences des agressions à caractère sexuel.
- L’information et l’accompagnement
Nous offrons aussi un service d’information et d’accompagnement pour les démarches médicales, policières et judiciaires. Il est également possible de vous accompagner dans toutes autres démarches en lien avec les agressions à caractère sexuel (exemple : résiliation de bail, demande IVAC, etc.).
N’hésite pas à nous contacter.
Tu vis des conséquences de l’industrie du sexe, de la prostitution ou de l’exploitation sexuelle? Nous sommes là pour toi.
Si tu veux plus de renseignements sur nos services, clique ici:
*Le terme femme fait référence à toute personne s’identifiant comme telle.
Adolescentes
Savais-tu que puisque tu es âgée de 14 ans et plus, le consentement de tes parents n’est pas nécessaire pour que tu reçoives nos services? Cependant, si tu es d’accord, tes parents peuvent être impliqués dans le cadre de ton suivi. Ton intervenante pourra t’expliquer les possibilités et tu pourras choisir si tu souhaites les inclure dans tes démarches!
Voici les services que nous pouvons t’offrir selon tes besoins:
- L’intervention individuelle
Les suivis se font sur une base volontaire et sont confidentiels. Ils s’échelonnent sur environ 15 rencontres. Ton intervenante sociale travaillera spécifiquement avec toi sur les conséquences des agressions à caractère sexuel. Nous offrons un suivi d’une à cinq rencontres pour tes proches, qu’il y ait un lien de sang ou non.
Savais-tu que nous pouvons nous déplacer à ton école pour te rencontrer sur place? N’hésite pas à nous en parler si tu sens que ça pourrait être une option pour toi.
- L’intervention téléphonique
Si toi ou tes proches avez besoin de parler ou que vous souhaitez avoir de plus amples informations concernant les agressions à caractère sexuel, vous pouvez téléphoner au CALACS pour parler à ton intervenante. Cependant, si elle n’est pas disponible, tu peux parler avec une intervenante pendant nos heures d’ouverture.
- L’accompagnement
Nous pouvons t’accompagner dans tes démarches policières, judiciaires, d’indemnisation et avec la protection de la jeunesse, entre autres.
- Les activités de groupe
Nous organisons annuellement un cours d’autodéfense destiné aux adolescentes. Cette activité dure une journée complète pendant une fin de semaine. Renseigne-toi auprès de ton intervenante sociale si un cours aura lieu prochainement.
Proches
L’intervention auprès des proches est offerte à tout proche supportant la victime, qu’il y ait un lien de sang ou non. Ce soutien a pour objectif de répondre aux besoins du proche et de lui offrir des informations sur les manières d’agir et de bien supporter la victime. Le suivi pour les proches varie entre une à cinq rencontres selon le besoin.
Si tu souhaites venir en aide à une victime, il y a des actions simples et rapides qui peuvent te permettre de répondre de manière adéquate aux besoins d’une personne qui te dévoile une situation d’agression sexuelle.
Voici un outil sur les attitudes aidantes à adopter lorsqu’on reçoit un dévoilement.
Dans l’éventualité où vous parvenez difficilement à prendre une distance émotive par rapport au récit de la victime et aux événements vécus, n’hésitez pas à trouver appui auprès de professionnels spécialisés dans l’aide aux victimes d’agression sexuelle.
Les réactions aidantes et nuisibles proviennent du Guide d’information à l’intention des victimes d’agression sexuelle, p.32-33. (Tiré du guide d’accompagnement pour le document vidéo «J’appelle pas ça de l’amour…», Université Laval, 1994, adapté par Chantal Dubois du CALACS des Laurentides.)
Cet autre outil d’intervention est une démarche en cinq étapes susceptibles d’alimenter toute personne désirant venir en aide à une victime.
1. Croire ce qu’elle ou qu’il raconte
- Il est important de dire à la personne qui nous dit être victime d’agression sexuelle que nous la croyons, étant donné que de nombreuses victimes ne sont malheureusement pas crues.
- Ne pas présumer que les victimes inventent les agressions sexuelles pour se venger de quelqu’un ou pour avoir de l’attention.
- Au contraire, la plupart des victimes sont enfermées dans le piège du silence et la peur de ne pas être crues est la principale barrière qui les incite à garder secret l’événement.
2. Rassurer la personne sur sa non-responsabilité
- Un sentiment de culpabilité et une impression de responsabilité s’installent chez la majorité des personnes ayant vécu une agression à caractère sexuel.
- Ce sentiment de responsabilité est fortement renforcé par l’agresseur et par les préjugés véhiculés dans la société.
- Il importe donc de rappeler à la personne que seul l’agresseur est responsable des gestes posés.
3. Lui permettre d’exprimer ses émotions
- Des sentiments de colère, de honte, de culpabilité, de rejet, la peur de représailles, de ne pas être crue, d’être jugée, etc. peuvent être vécus par la personne.
- Il est essentiel d’encourager celle-ci à nommer les émotions ressenties. Cela permettra de faire diminuer la tension et de l’aider à voir plus clair dans ce qui s’est passé.
4. La ou le valider dans ce qu’elle ou il exprimer
- Ce n’est pas tout de nommer ses émotions. Le mieux-être viendra dans la mesure où la personne qui reçoit la confidence saura accueillir et valider ce qu’elle a entendu.
- Cela fera du bien à la victime d’entendre : « Tu as le droit de te sentir ainsi, ce que tu ressens est normal ».
5. L’informer des ressources disponibles
- Par la suite, la personne qui a reçu la confidence servira d’intermédiaire entre la victime et une intervenante ou un intervenant qui sera en mesure de lui offrir de l’aide.
- À la fin de l’intervention, la personne-ressource devrait être en mesure de savoir si l’agression sexuelle perdure et si la victime a des idées suicidaires.
Source : LA PASSERELLE. As-tu 5 minutes?, Imprimerie F.L. Chicoine, St-Germaine-de-Grantham, Canada, 1998, 16 pages.
Exploitation sexuelle
Le CALACS du Saguenay est le seul organisme communautaire spécialisé à pouvoir aider les victimes expérimentant des conséquences de l’exploitation sexuelle sur le territoire de Saguenay.
Les intervenantes peuvent vous offrir des services d’aide psychosociale, de soutien et d’accompagnement. Plus précisément, nos services auprès des victimes d’exploitation sexuelle sont:
- L’intervention individuelle;
- L’intervention téléphonique;
- L’intervention de groupe;
- L’intervention auprès des proches des victimes;
- L’information et l’accompagnement juridique et judiciaire;
- L’information et l’accompagnement dans les démarches d’indemnisation aux victimes d’actes criminels;
- L’information et l’accompagnement dans les démarches médicales;
- L’information et l’accompagnement dans les trousses médico-légales/sociales.
Prochainement, un groupe de soutien pour les femmes vivant des conséquences de l’industrie du sexe aura lieu. Si tu souhaites en savoir plus, contacte-nous.
N’hésite pas à nous contacter. Nous sommes là pour répondre à tes questions.
Conformément à l’article 3.1 de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, la collective du CALACS du Saguenay nomme Joannie Dionne, responsable des ressources humaines (intérim) et Christine Tremblay, coordonnatrice clinique, à titre de Responsable de la protection des renseignements personnels (RPRP).